Le viol est-il un tabou dans notre société ? Cinq femmes violées, cinq archétypes de viols perpétrés aujourd'hui, cinq cas inspirés de faits réels et de personnes ayant existé. À tour de rôle, les cinq victimes vont devoir répondre à un interrogatoire et prouver leur ''innocence''.
Ce questionnement qui semble d'abord utile et légitime devient obsessionnel et oppressant. C'est le questionnement de la police, celui de la justice, celui de la société, le harcèlement et la ronde infernale de questions qui vont fondre sur la victime, jusqu'à l'absurde, qui vont faire naître le doute, rendre la victime suspecte et la faire apparaître comme coupable... En réponse à ce questionnement, la flamboyante plaidoirie que Gisèle Halimi a prononcé à la Cour d'Assises d'Aix-en-Provence le 3 mai 1978.
Tabou, un spectacle qui brise le silence sur le viol. Le Nouvel Observateur
Tabou, un spectacle fort qui se termine par la plaidoirie de Gisèle Halimi. Mais trente-quatre ans plus tard, le tabou est encore debout. L'Express
Le viol, pour la honte de l'humanité... Les comédiennes sont magnifiques de justesse et d'émotion, avec ce rien de distance empêchant que ne s'instaure un malaise équivoque... La Croix
Le tabou du 'crime contre l'amour' mis en mots. L'Humanité
Davantage encore que la dureté des récits des victimes, c'est la violence des questions qui sidère... Il faut réentendre aujourd'hui cette terrible 'théorie du consentement' pour voir quel chemin n'a pas été parcouru. Le JDD
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