Dans la journée, Ras est ouvrier dans le bâtiment. Tous les soirs après le travail, il tague des graffitis sur les murs du quartier dans l’est de Cali (Colombie). Ras n’a pas dormi depuis longtemps et commence à rêvasser en plein jour. Quand il vole plusieurs pots de peinture pour finir une immense fresque murale, il est renvoyé. Sans le sou, il arpente la ville à la recherche de Calvin, son ami graffeur qui fait des études d’art et veille avec amour sur sa grand-mère.
"Los Hongos" séduit par sa fraîcheur et sa liberté de ton. 20 Minutes
Entièrement tourné avec des acteurs non professionnels, ce second long-métrage de Navia est une ode à la création envers et contre tout, voulu par le réalisateur comme un quasi-documentaire. CNews
La liberté avec laquelle s’agencent tous ces univers hétéroclites pourrait paraître arbitraire si le film n’établissait des liens subtils entre eux pour les faire appartenir au même tableau d’une manière plus profonde que leur simple juxtaposition aléatoire. Cahiers du Cinéma
Quoi de plus limpide et respectueux que de considérer qu’un personnage a le droit d’intégrer la diégèse simplement parce qu’il est là, qu’il fait partie de cet environnement et que, par essence, il l’investit, le modifie, et le complexifie rien que par sa présence ? Critikat.com
Ambiance cool, apprentissage de la vie, plongée intimiste dans le quotidien, force de l’art des rues : un film de révolte, d’espoir, de liberté. Le Dauphiné Libéré
Fiction réaliste, "Los Hongos" promène ses faux airs documentaires entre les sujets fétiches du cinéma colombien (le narcotrafic, la guérilla...) avec autant d'aisance dans l'esquive que ses protagonistes. Le Monde
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