Le Colonel Trautman contacte Rambo dans sa retraite en Thaïlande pour qu'il l'accompagne dans une mission périlleuse en Afghanistan. Mais l'ex-soldat refuse afin de se consacrer aux moines bouddhistes qui l'ont recueilli. Lorsque, quelques jours plus tard, l'agent Griggs lui explique que Trautman a été capturé par le Colonel Zaysen, Rambo décide de sauver son ami. Il s'infiltre dans les lignes ennemies et découvre toute l'horreur du conflit qui oppose les moudjahidin à l'armée soviétique. Déterminé, il s'attaque à toute une armée sans oublier son objectif premier : récupérer Trautman.
L'avis du cinéphile : Souvent méprisé par la critique et moqué pour son indiscipline géopolitique d'alors, Rambo III mérite pourtant que l'on s'y arrête. Tout d'abord parce qu'il continue dans le spectacle pyrotechnique de qualité largement installé par le deuxième opus, et cela avec un peu moins de mordant, certes, mais tout autant d'énergie. Budget colossal revu à la hausse et délocalisation de l'action en Afghanistan, voilà pour l'essentiel de ce qu'il faut retenir. Avec en prime une relation un peu plus raprochée entre Rambo et le colonel Trautman, la reprise euphorique de passages obligés (lorsque Rambo tourne autour de ses ennemis dans la pénombre, en les éliminant un par un), et un Sylvester Stallone dans une forme insensée. Le film ne fait guère dans la subtilité, mais s'avère très bien réalisé et chorégraphié, toujours explosif et jamais ennuyeux. Un blockbuster hollywoodien surchargé en scènes d'action et, dès lors, forcément un peu roboratif. Reste en tout cas un vrai divertissement populaire, à voir et à revoir.
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